Bienvenue sur "Bruxelles-Bruxellons"

Bienvenue sur "Bruxelles-Bruxellons" et merci pour vos nombreuses visites venues de tous les coins du monde.
BRUXELLES D'ANTAN, D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN
De coups de cœur en coups de gueule...l'histoire, le patrimoine, les anecdotes insolites, les petits secrets, les découvertes, les curiosités, les grands projets et les actualités qui rendent notre ville vivante, passionnante et attachante mais aussi parfois complètement surréaliste.

mercredi 30 mars 2016

Les auteurs des attentats terroristes perpétrés à Bruxelles le 22 mars 2016 - Najim Laachraoui


Attentats terroristes perpétré à Brussels Airport - 22 mars 2016 - Najim Laachraoui - Bruxelles-Bruxellons

Najim Laachraoui 
Connu aussi sous la fausse identité de Soufiane Kayal
Né le 18 mai 1991 à Schaerbeek - 24 ans
Nationalité belge 

Najim Laachraoui est officiellement identifié comme étant le second kamikaze de l'attentat terroriste perpétré à Brussels Airport (Source : communication du parquet fédéral - 25 mars 2016). Il est aussi indubitablement impliqué dans la préparation et la coordination des attentats de Paris dont il serait l'artificier. On a retrouvé des traces de son ADN dans plusieurs planques utilisées par les terroristes avant les attentats ainsi que sur du matériel explosif utilisé au Bataclan et au stade de France.

2003 - 2009 - Études secondaires
Le jeune Najim fait ses étude secondaires à l'Institut de la Sainte-Famille d'Helmet, un établissement catholique de la commune de Schaerbeek dont il sort diplômé en 2009.  Veronica Pellegrini (la directrice de l'établissement) ne sait pas ce qui a pu arriver : "C'était un bon élève, sans aucun problème disciplinaire. Il n'a jamais redoublé, il a eu un parcours scolaire tout à fait classique" (Source : AFP).
Après 6 ans d'études primaires, il rentre dans le cycle secondaire à l'âge de 12 ans et en sort à l'âge de 18 ans. De tels parcours scolaire, sans redoubler une seule année, sont presque devenus l'exception de nos jours. Cela témoigne d'un bon niveau d'intelligence et probablement d'un soutien parental attentif. On est très loin du "cliché" de l'adolescent déscolarisé traînant dans la rue, du jeune homme issu d'une famille immigrée, largué par la société et sans avenir professionnel qui bascule dans la petite délinquance et se laisse facilement séduire par les discours de DAESH.

2011 - 2012 - Études techniques abandonnées
Najim Laachraoui entame ensuite des études d'électromécanique, dont il termine la première année en 2012 avec une "satisfaction" (la plus basse mention pour un examen de fin d'année de l'enseignement supérieur), selon une revue d'anciens élèves de la Sainte-Famille (Source : AFP). Il décroche à l'âge de 21 ans et n'ira pas plus loin dans ses études
C'est manifestement entre 2010 et 2012 que la situation a dérapé pour cet étudiant qui a pourtant effectué un parcours scolaire "sans faute" jusque fin 2009. 

Questions citoyennes : 
  • Il serait intéressant de savoir qui faisait partie de son entourage proche durant cette période, qui pouvait l'influencer et quelle était la mosquée de Bruxelles qu'il fréquentait. (Des réponses qu'on trouve peut-être dans les annales du procès de février 2016 ?) 
  • On peut aussi s'interroger sur le "trou" dans son emploi du temps entre juin 2009 (fin des humanités) et septembre 2011 (début de ses études d'électromécanique). Que s'est-il exactement passé durant cette année "sabbatique" de 2010 qui est vraisemblablement à la source de sa radicalisation ?
Mourad Laachraoui, frère cadet du terroriste et athlète belge de niveau international ("Taekwondo" - Art martial d'origine sud-coréenne - Classé 6ème mondial en moins de 54 kg), a tenu une conférence de presse  le 25 mars 2016. Par la voix de son avocat, il condamne fermement et sans équivoque les attentats de Paris et de Bruxelles en soulignant qu'on n'est pas responsable des agissements de son frère. Il répond ensuite aux questions des journalistes :
"Je n'ai aucune idée pourquoi mon frère a basculé dans le terrorisme. On n'a pas vu de changement quand il s'est radicalisé.../...Je retiens de lui l'image d'un garçon gentil et surtout intelligent.../...Je suis triste et accablé par ce qui s'est passé et ma famille est effondrée mais il reste mon frère et je n'ai pas de ressenti vis-vis de lui."
Ces propos sont très proches de ceux tenus par Mohamed Abdeslam lors de ses déclarations dans les médias après la révélation de l'implication de ses frères Salah et Brahim Abdeslam dans les attentats de Paris. Selon lui, c'étaient eux aussi de "gentils garçons" et "la famille n'avait rien vu venir". Sauf que, à l'inverse de Najim Laachraoui, ils avaient déjà un passé assez chargé de petits délinquants.

2013 - Départ pour la Syrie
En février 2013, Najim Laachraoui quitte la Belgique pour rejoindre la Syrie où il restera près de trois ans. Sa famille aurait appris son départ par un coup de téléphone qu'il a passé à ses parents. Ces derniers signalent sa disparition à la police, apparemment sans réaction particulière des autorités puisqu'il n'y aurait plus eu aucun contact entre la famille et la police par la suite (selon les propos tenus par son frère lors de sa conférence de presse).

2014 - Mandat d'arrêt international
Un mandat d'arrêt international est délivré à son encontre le 18 mars 2014.  Il est également repris sur la liste des "personnes radicalisées potentiellement dangereuses" établie par l'OCAM (l'organe de coordination pour l’analyse de la menace). Ce qui ne l'a pas empêché de revenir de Syrie vers la Belgique à la fin de l'année suivante sans être inquiété.

2015 - Retour en Belgique

Septembre 2015
Sa trace réapparaît le 9 septembre 2015, soit près de trois mois avant les attentats de Paris. 
Salah Abdeslam loue une Mercedes pour aller réceptionner deux individus à Budapest et les ramener en Belgique. Lors d'un contrôle routier à la frontière austro-hongroise, les deux passagers du véhicule présentent de fausses cartes d'identité belges qui n'éveillent pas les soupçons de la police autrichienne. L'une est au nom de Soufiane Kayal, l'autre au nom de Samir Bouzid. L'enquête menée après les attentats meurtriers de Paris révèle qu'il s'agissait en fait de Najim Laachraoui et de Mohamed Belkaïd (*).

Questions citoyennes : 
  • Puisque ce contrôle concernait trois individus d'origine maghrébine, munis de cartes d'identité belges et revenant de Hongrie (donc potentiellement de Syrie, via la Turquie), la police autrichienne a-t-elle transmis cette information à la police fédérale belge dès le mois de septembre ? 
  • Si c'est le cas, les deux fausses identités communiquées n'auraient-elles pas dû attirer l'attention des policiers belges ? Si ce n'est pas le cas, comment ce simple "contrôle routier" a-t-il resurgi du placard trois mois plus tard, lors de l'enquête menée suite aux attentats de Paris ?
26 novembre 2015 
Perquisition dans une maison à Auvelais (près de Namur)
Le 5 octobre 2015, Najim Laachraoui loue cette maison pour un an, sous la fausse identité de Soufiane Kayal. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été, avec Mohamed Belkaïd (*), en lien par téléphone avec certains des kamikazes opérant à Paris, le soir du 13 novembre. Des traces de son ADN ont été retrouvées dans la planque d'Auvelais ainsi que sur du matériel explosif utilisé au Bataclan et au Stade de France. 

10 décembre 2015
Perquisition dans un appartement, rue Henri Bergé à Schaerbeek. 
On y retrouve également l'ADN de Najim Laachraoui et des empreintes digitales de Salah Abdeslam, ainsi que des traces de TATP, une balance de précision et trois ceintures d'explosifs confectionnées à la main. 

2016 - Épilogue 
En février 2016, Najim Laachraoui est jugé "par défaut" à Bruxelles dans le procès d'une filière de recrutement de combattants par l'EI. Le 29 février, une peine de 15 ans de prison est requise à son encontre pour avoir organisé en Syrie l'accueil des candidats djihadistes recrutés en Belgique. 
Moins d'un mois plus tard, il participe à l'attentat suicide du mardi 22 mars à Bruxelles Airport en déclenchant l'une des deux charges explosives utilisées. 
La police fédérale belge le recherchait activement depuis le début du mois de décembre 2015. 
L'avis de recherche n'a cependant été diffusé par la police, à la demande du Parquet fédéral, que le lundi 21 mars, soit la veille des attentats perpétrés à Bruxelles, soit plus de trois mois après avoir eu la preuve formelle de son retour en Belgique et de son implication dans la préparation des attentats de Paris.

Questions citoyennes :  
  • Comment expliquer que cet  avis de recherche via les médias ait été lancé aussi tardivement ? (D'autant plus que le mandat d'arrêt international a été émis dès le 18 mars 2014)
  • Faut-il y voir une volonté de ne pas compromettre l'enquête et les recherches en cours en alertant prématurément le terroriste concerné ? Najim Laachraoui n'était-il pas, de toute manière, déjà bien informé qu'on était à sa poursuite ? Dès lors, pour quelles obscures raisons cet avis de recherche n'a-t-il pas été diffusé publiquement dès la fin de l'année 2015 ? 
(*) Mohamed Belkaïd (alias Samir Bouzid) 
Cet algérien de 35 ans réapparaît quatre mois après son arrivée en Belgique en compagnie de Najim Laachraoui. Lors d'une perquisition effectuée le 15 mars 2016 dans un appartement présumé "vide" à Forest, un individu tire sur les forces de l'ordre et blesse légèrement quatre policiers en couvrant la fuite de deux autres comparses. Finalement abattu par les forces de l'ordre, le terroriste décédé s'avère être Mohamed Belkaïd. Les deux fugitifs ne sont pas formellement identifiés (On parle à ce moment-là des frères El Bakraoui ou de Salah Abdeslam et d'un inconnu).

mercredi 2 mars 2016

Piétonnier du centre-ville de Bruxelles - Nouvelles modifications du plan de circulation


Bruxelles - Piétonnier du centre-ville - Modifications du plan de circulation 2016 - Accès et contournement - Les noeuds de la mobilité - (c) Bruxelles-Bruxellons

Alors que la phase de test "grandeur nature" de huit mois s'est terminée fin février, la Ville de Bruxelles confirme  les modifications et adaptations du plan de circulation annoncées en janvier. Les autorités communales s'efforcent ainsi d'apporter des réponses aux nombreuses doléances reçues lors des réunions menées trop tardivement avec les habitants-riverains et les commerçants. Par ce biais, elles tentent aussi de calmer la fronde grandissante des commerçants inquiets ou lésés qui ont entamé une action en justice et de contrer le recours auprès du Conseil d'Etat déposé par "Platform Pentagone".
Quelque peu précipitée pour faire avancer le schmilblick avant l'été et insuffisamment préparée, l'extension de la zone piétonne continue à susciter plus de critiques et de polémiques que d'enthousiasme.
D'un côté...
Les autorités communales affichent toujours un bilan optimiste en annonçant une augmentation conséquente du flux quotidien de piétons (x 2,5) et de cyclistes (x 2) sur le boulevard Anspach entre 2013/2014 et septembre 2015. Elles mettent aussi en exergue une amélioration très nette de la qualité de l'air (- 63,69% de particules fines cancérigènes émises par les moteurs diesel).
De l'autre côté...
L'Association "Patform Pentagone" dénonce l'absence de mesures comparatives de la pollution dans les rues et quartiers avoisinants qui accueillent la circulation détournée. Elle se demande d'ailleurs d'où vient ce chiffre puisqu'il n'y a qu'une seule station permanente de contrôle de la qualité de l'air située près de la place Sainte-Catherine et qu'elle n'est apparemment pas équipée pour vérifier le taux de particules fines.
A quelques exceptions près, les commerçants enregistrent une baisse de 30% de leur chiffre d'affaire en huit mois, qu'ils attribuent exclusivement au piétonnier. Pour le secteur horeca, elle serait même de 50%. Ce pourcentage alarmant est cependant à relativiser car il est directement impacté par la période troublée durant laquelle la menace terroriste a été portée au niveau 4 à Bruxelles. 

Un autre chiffre inquiétant vient appuyer les dires des commerçants : les parkings du centre-ville auraient enregistré une chute de 20 % dans les taux d'occupation des places. Échaudée par les difficultés pour y accéder, les encombrements et les parcours tortueux, une partie des clients-automobilistes a donc effectivement renoncé à se rendre dans le centre ville et l'augmentation significative des piétons et cyclistes qui respirent l'air pur du boulevard ne compense apparemment pas cette perte de clientèle motorisée. Il faudra un piétonnier réellement attractif pour les convaincre d'y revenir. 
En attendant son avènement prévu en 2017 (après une année de travaux d'aménagement qui ne va pas arranger les affaires), c'est l'occasion de refaire un petit tour d'horizon du plan de circulation, de ses modifications et des itinéraires d'accès qui sont quand même assez nombreux. Quand on se donne la peine de comprendre comment ça fonctionne, changer ses habitudes s'avère finalement un peu plus simple qu'on ne le pense...

Côté Nord-Ouest

N.B. La possibilité de rentrer dans le Pentagone via la rue de Laeken est prévue mais encore effective
Pour accéder au centre-ville et au piétonnier à partir du côté nord-ouest de la petite ceinture, les véhicules motorisés ont le choix entre 6 portes d'entrée et 6 portes de sortie principales.
Plusieurs boucles de circulation sont possibles.
  • En entrant dans le pentagone par le boulevard Emile Jacqmain, on peut en ressortir aussitôt, soit par le boulevard Adolphe Max (via la rue Saint-Michel, à gauche), soit par la rue de Laeken (via la rue du Pont Neuf ou la rue des Hirondelles, à droite). C'est également le chemin à suivre pour rejoindre la rue de l’Écuyer ou la rue de la Vierge Noire et se diriger vers l'est ou le sud de Bruxelles. Cette courte boucle donne accès au parking Alhambra (191 pl.) et au parking Centre (780 pl.).
  • En entrant par le boulevard Pacheco ou la rue Royale, on rejoint la rue Fossé aux Loups pour ressortir soit par la place de Brouckère et le boulevard Adolphe Max (nouveauté 2016), soit par la rue de Laeken. Ce circuit s'effectue également en sens inverse via le boulevard Emile Jacqmain, la rue de Laeken et la rue de l’Écuyer. Cette boucle plus longue donne accès à quatre parkings implantés au pied du piétonnier : De Brouckère (490 pl.), Monnaie (589 pl.), Écuyer (493 pl.), "58" (589 pl.). 
  • En entrant par le Quai du Commerce (via la place de l'Yser), on arrive directement  au Marché aux Poissons et à la place Sainte-Catherine. On peut en ressortir par le même chemin ou par la porte de Flandre via la rue Antoine Dansaert. Le circuit fonctionne dans les deux sens de circulation et donne accès à trois autres parkings : Dansaert 1 (211 pl.), Dansaert 2 (150 pl.), Lepage (691 pl.).
Ces différents itinéraires assurent tous la jonction avec la boucle de desserte nord-ouest du piétonnier (rue du Fossé aux Loups - rue de l'Ecuyer - rue de la Vierge Noire - rue Van Artevelde ).


Bruxelles - Piétonnier du centre-ville - Accès côté nord - Modification du plan de circulation 2016 - Bruxelles-Bruxellons
N.B. La possibilité de rentrer dans le Pentagone via la rue de Laeken est prévue mais pas encore effective
Modifications 2016

Au nord du piétonnier, l'adaptation majeure concerne la place de Brouckère dont la configuration est carrément inversée. La bande de circulation à sens unique prévue ne se trouve plus du côté des cinémas UGC en direction du centre-ville mais du côté de l'hôtel Métropole en direction de la place Rogier (*)
En venant de la rue Fossé aux Loups, les automobilistes peuvent dorénavant tourner à droite, traverser la place de Brouckère et ressortir du Pentagone par le boulevard Adolphe Max. 
Par contre, pour rejoindre la boucle de desserte autour du piétonnier depuis le boulevard Emile Jacqmain, c'est nettement plus "tarabiscoté". Il faut transiter par la rue de Laeken via la rue du Pont Neuf ou la rue des Hirondelles (à droite). Les sens de circulation de la rue du Cirque et de la rue des Hirondelles sont adaptés pour mieux gérer les flux de trafic générés par le parking Alhambra et en faciliter l'accès.
Aux dernières nouvelles (fin avril 2016), pour dénouer le nœud du problème, la rue de Laeken devrait être remise à double sens mais cela nécessite des aménagements de la voirie.

N.B. Une autre solution alternative a été avancée par le MR (Mouvement réformateur...partenaire de la majorité à la Ville de Bruxelles) : remettre le boulevard Emile Jacqmain et la place de Brouckère à double sens de circulation, ce qui simplifierait singulièrement les choses pour l'accès aux 5 parkings, aux hôtels, restaurants, commerces et salles de cinémas.


Bruxelles - Piétonnier du centre-ville - Plan de circulation à hauteur de la place de Brouckère - Cette zone est-elle encore vraiment piétonne ? - Bruxelles-Bruxellons

Le gros point faible du piétonnier

La place de Brouckère et le début du boulevard Anspach font-ils encore véritablement partie de la zone piétonne ? 
D'une manière ou d'une autre, cette zone restera toujours un carrefour de passage obligé traversé par de nombreux véhicules, tant longitudinalement que transversalement, pour donner accès aux quatre parkings existants et assurer la jonction avec le "mini-ring". De l'aveu même du bourgmestre Yvan Mayeur, il ne peut être question de couper la liaison entre l'est et l'ouest de la ville, notamment pour préserver l'accès aux commerces et restaurants situés de l'autre côté du boulevard (Dansaert - Sainte-Catherine - Marché aux Poissons). On peut même se demander quel est l'intérêt de maintenir en piétonnier cette petite portion du boulevard entre la rue Fossé aux Loups et la rue de l’Évêque (rue de l’Écuyer). Encadrée par la double tour Philips et le building Anspach qui ont défiguré le centre historique de Bruxelles, la "promenade" n'y est guère plaisante, surtout lorsque le vent mauvais tourbillonne entre les deux immeubles imposants. N'eut-il pas été plus judicieux d'y conserver au moins une voie de circulation à sens unique comme sur la place voisine ?

(*) Cette décision a été prise en partie sous la pression du prestigieux hôtel Métropole (présent sur la place depuis plus d'un siècle) qui avait déposé plusieurs recours en Justice contre le plan de circulation de la Ville de Bruxelles. Un premier jugement du Tribunal de première instance leur avait donné raison en ordonnant le rétablissement de l'accès aux voitures sous peine d'une astreinte unique de 500.000 euros. Début novembre 2015, un accord "secret" aurait été signé entre l'hôtel et la ville pour mettre fin aux hostilités. 

Côté Sud-Est

Bruxelles - Piétonnier du centre-ville - Accès côté Sud & Est - Modification du plan de circulation 2016 - Bruxelles-Bruxellons


Pour accéder au centre-ville et au piétonnier à partir du côté sud-est de la petite ceinture, les véhicules motorisés ont le choix entre 7 portes d'entrée et 7 portes de sortie principales.

Côté Est
  • Que l'on entre dans le pentagone par la rue de la Loi, par la rue Ducale ou par la rue du Congrès, on aboutit toujours sur l'axe "rue Royale -  rue de la Régence" qui permet d'en ressortir par cinq portes différentes, de la place Louise au Botanique.
  • A partir de la rue Royale et de la rue des Colonies, via la place Sainte-Gudule ou le Cantersteen et la rue Duquesnoy, on rejoint assez facilement la rue Fossé aux Loups et la rue du Lombard qui bordent les deux côtés opposés du piétonnier. Ce circuit donne accès au parking Albertine-Square (714 pl.) via la rue des Sols ou la place de la Justice et au parking Grand-Place via la rue du Marché aux Herbes (992 pl.).
Côté Sud
  • A hauteur de la gare du Midi, le boulevard Maurice Lemonnier et l'avenue de Stalingrad forment une double boucle de circulation parallèle et interconnectée facilitant l'accès au parking Rouppe-Fontainas (500 places)
  • Au niveau de la Porte de Hal, la rue Haute (entrée) et la rue Blaes (sortie) traversent le quartier des Marolles et forment une seconde boucle d'accès via la place de la Chapelle.
  • Au niveau de la Porte Louise et via la place Poelaert, la rue de la Régence conduit directement à la place du Grand Sablon, à la place de la Chapelle et à la rue du Lombard (en passant sous le boulevard de l'Empereur). Ce circuit fonctionne également en sens inverse et donne accès au parking Albertine-Square via la place de la Justice (714 pl.).
Ces différents itinéraires assurent tous la jonction avec la boucle de desserte transversale au sud-est du piétonnier (rue des Bogards - rue des Alexiens - rue du Lombard - boulevard de l'Empereur).


Bruxelles - Piétonnier du centre-ville - Accès côté sud - Modification du plan de circulation 2016 - Bruxelles-Bruxellons

Modifications 2016

Le boulevard Maurice Lemonnier est à nouveau ouvert à la circulation dans les deux sens sur toute sa longueur (retour à la situation existante avant l'ouverture du piétonnier). 
Quant à la rue du Midi à partir de la rue des Alexiens, elle avait d'abord été remise en sens unique en direction de la place Rouppe et de l'avenue de Stalingrad. 
Mais aux dernière nouvelles (fin avril 2016), sous la pression des commerçants en colère, le tronçon de la rue du Midi reliant la place Rouppe et la rue des Alexiens sera finalement remis à double sens. La section, auparavant piétonne, entre la rue du Lombard et la rue des Alexiens redeviendra accessible aux voitures, mais à sens unique. 

Cette modification permet aussi d'améliorer la jonction avec l'autre boucle transversale au sud du piétonnier qui conduit vers l'est et le nord de Bruxelles.

Quartier Saint-Géry
On revient également à la situation antérieure en inversant les sens de circulation dans le quartier (rue Pletinckx, rue de la Grande Île, place Saint-Géry) afin de soulager le carrefour encombré à l'angle de la rue Van Artevelde et de la rue Pletinckx.

Rue Duquesnoy
La circulation se fait dorénavant dans les deux sens sur toute la longueur de cette rue pour faciliter l’accès à la Grande-Place, à la rue du Lombard et au parking Albertine-Square.



Outre le fait de permettre l'extension de la zone piétonne le nouveau plan de circulation ambitionnait aussi de réduire fortement le trafic automobile de transit dans le centre-ville.
Pour les automobilistes qui veulent échapper aux bouchons et aux tunnels de petite ceinture, les deux schémas d'itinéraires ci-dessus montrent qu'il reste parfaitement possible de traverser le pentagone de part en part. Même si c'est un plus tortueux et plus lent qu'avant, même si cela peut être dissuasif pour les automobilistes qui ne connaissent pas bien la ville, ce plan n'empêche pas vraiment le trafic de transit. Il a pour effet principal de reporter la circulation sur d'autres artères qui ne sont pas du tout adaptées pour l'accueillir.
Ceci dit, la nécessité de conserver une circulation automobile transversale et rotative autour du centre historique s'impose comme une contrainte évidente, tant pour l'accès aux commerces, aux domiciles des riverains et aux différents parkings que pour le maintien d'une interconnexion entre les différents quartiers.

 Jipé