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BRUXELLES D'ANTAN, D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN
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samedi 30 mai 2015

Hippodrome de Boitsfort - Vingt ans après sa fermeture


Hippodrome de Boitsfort - 20 ans après - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons

La course au rythme de la tortue

À partir de 1995, une abracadabrante saga juridique oppose la Région bruxelloise (propriétaire des 28 ha du site depuis 1989) au locataire-exploitant principal (mis en liquidation) et à ses différents sous-locataires : une bataille qu'elle finit par gagner, non sans mal, après sept longues années de procédures diverses.
Fin 2002, la régie foncière de la Région bruxelloise semble bien décidée à donner un nouveau souffle au fabuleux potentiel de l'Hippodrome de Boitsfort.
Ce premier élan d'énergie va pourtant se heurter à de nombreux obstacles.

Chute au premier virage 

Il y a bien eu un "appel à candidatures" lancé en 2006 mais les avant-projets proposés n'ont pas été retenus, faute de répondre à tous les critères.
Faut dire qu'il n'était pas très aisé d'imaginer un projet de loisirs "grand public" qui respecte la Forêt de Soignes toute proche et qui soit, en même temps, assez rentable pour que l'exploitant se rembourse des important travaux de rénovation des bâtiments qu'il devait financer lui-même.

En voulant faire supporter ce coût par son futur "locataire", la Région bruxelloise place la barre trop haut et aucun des candidats en course ne franchit la ligne d'arrivée.
D'autant plus que les bâtiments, classés au Patrimoine mais laissés à l'abandon depuis une dizaine d'années, sont quasiment à l'état de ruines. 
Régulièrement squattés, abondamment tagués, ils ont subi les dégradations de plusieurs incendies criminels, il pleut à l'intérieur et des pans de murs s'effondrent.
De quoi faire fuir au galop n'importe quel exploitant-investisseur un tant soit peu lucide.


Hippodrome de Boitsfort - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons

Hippodrome de Boitsfort - Faute de soins et d'attentions durant deux décennies, ce "patrimoine bruxellois" a sérieusement dépéri au point de n'être plus que l'ombre de lui-même - Bruxelles-Bruxellons


Pour nos lecteurs qui souhaitent se rendre pleinement compte de l'état cauchemardesque du site en décembre 2013, cela vaut la peine de jeter un coup d’œil au reportage photographique de Michael De Man (Cliquer ici) 

Du petit trot au galop…

Six ans plus tard, la Région bruxelloise relance un nouvel "appel d'offres"
Cette fois, elle s'est décidée, en parallèle, à confier un projet de rénovation complète à un bureau d'études spécialisé dans la réhabilitation des bâtiments historiques et à financer les travaux elle-même (6.000.000 € selon une première estimation réalisée en 2009)
Durant ses deux derniers mandats de Ministre-Président du gouvernement bruxellois (2004 -2013), Charles Picqué se passionne pour la réhabilitation de ce site. Il en fait même l'un de ses objectifs privilégiés mais ne pourra malheureusement pas la concrétiser avant de donner volontairement sa démission au mois de mai.

Fin 2013, c'est à son successeur que revient le plaisir de pouvoir annoncer officiellement qu’une demande de permis d’urbanisme est déposée pour la rénovation du gros œuvre des bâtiments classés. Comme prévu, le budget des travaux (passé en 4 ans de 6 à 7 millions d’euros) est pris en charge par la Société d’Acquisition Foncière (SAF).
Ayant gagné la course au projet le plus abouti, VO GROUP se voit confier la réalisation des aménagements et des infrastructures, ainsi que l’exploitation exclusive du futur site pour une durée de 15 ans. Les travaux sont en cours et, si tout se déroule sans anicroches, on nous promet que l'ensemble devrait être opérationnel pour l'été 2016.
Depuis la fermeture définitive du champ de course en 1995, deux décennies se sont écoulées. Faute de soins et d'attentions, l'Hippodrome de Boitsfort a lentement dépéri...au point de n'être plus que l'ombre de lui-même.
On ne peut qu'être heureux à l'idée qu'il retrouve enfin une nouvelle vie et son animation d'antan.

Hippodrome de Boitsfort - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons


Hippodrome de Boitsfort - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons

Un zeste d'histoire…
De 1875 à 1995

Aménagé à partir de 1875, l'Hippodrome de Boitsfort (qui est, en réalité, situé "à cheval" sur les communes d'Uccle et de Bruxelles-Ville) est le premier champ de courses hippiques implanté en région bruxelloise. 
C'est aussi celui qui conserve le mieux son caractère d'origine. Jusqu'à sa fermeture définitive, 120 ans plus tard (1995), les bâtiments ont subi assez peu de transformations.
Si la taille réduite de la piste offrait l'avantage de pouvoir facilement suivre le déroulement de la course dans son entièreté, par contre les virages assez serrés étaient loin de plaire à tous les chevaux mis en compétition.
En outre, il présentait cette particularité peu courante de permettre aux spectateurs d'occuper la pelouse centrale.
En fait c'étaient des places "debout" à prix discount et, une fois installés au centre, il était interdit aux spectateurs d'en sortir : ils ne pouvaient donc pas accéder au bar et se mêler à la haute bourgeoisie fréquentant les tribunes.

Jipé

Hippodrome de Boitsfort - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons

Hippodrome de Boitsfort - Une course aux projets de réhabilitation du site qui ne s'est pas déroulée au grand galop - Bruxelles-Bruxellons

mercredi 27 mai 2015

Une histoire belgo-russe à la mode bruxelloise


Tsar Pierre le Grand en visite à Bruxelles en 1717 - Une histoire belgo-russe à la mode bruxelloise - Parc Royal - Bruxelles-Bruxellons

Comment le Tsar Pierre le Grand s'est-il retrouvé au Parc Royal de Bruxelles ?

Avant de le savoir, un petit retour en arrière dans l'histoire s'impose...plus précisément de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle...
Piotr Alekseïevitch Romanov est né en 1672 à Moscou.
Il a à peine 10 ans lorsque, à la mort de son père, il est proclamé "Tsar" en même temps que son demi-frère Ivan V (1682).
Il n'a que 17 ans lorsqu'il se débarrasse de la tutelle de la Régente (Sophia la soeur d'Ivan qui complotait contre lui).  Pierre et Yvan la force à se retirer dans un couvent (1689).
Conscient de son manque de maturité et souhaitant profiter pleinement des plaisirs d'une jeunesse débridée (pour ne pas dire "débauchée"), il remet aussitôt le pouvoir entre les mains de sa mère.
S'ensuit une "parenthèse" de 5 ans, déterminante pour la suite de son règne. Curieux de tout, il parcourt le pays en tout sens. Des amitiés liées avec des Russes de tous horizons et des étrangers résidant dans le pays (d'origine suisse, hollandaise et française)  lui ouvrent l'esprit sur d'autres cultures. Ses compagnons de route l'initient aussi aux arts de la guerre, de la navigation et aux nouvelles technologies. Certains d'entre eux constitueront ce noyau fidèle et dévoué de conseillers, de ministres et de généraux 'non issus du sérail" sur lequel il pourra compter pour lutter contre les intrigues de cour et les nombreux complots.
Lorsqu'il reprend le pouvoir en 1694, il n'a que 22 ans et...il est seul (Son demi-frère Ivan est devenu invalide et décède deux ans plus tard)...mais il a acquis une vision très claire de l'avenir qu'il souhaite donner à son pays.
Tout en menant des guerres d'expansions territoriales (notamment pour donner à la Russie des accès à la mer et "pour combattre le barbarisme asiatique"), le jeune Pierre 1er n'a de cesse de renforcer son pouvoir autocratique. En s'appuyant sur une police et une armée fortes, c'est d'une main de fer (souvent tachée de sang) qu'il réforme en profondeur l'administration du pays et la noblesse.
Le tsar, désormais tout puissant, rêve aussi d'européaniser la Russie et de l'ouvrir vers l'occident.
La fondation de Saint-Pétersbourg, sur le littoral de la mer Baltique en est la démonstration la plus éclatante. Avec son urbanisme et son architecture inspirée des grandes capitales occidentales, la  ville devient la nouvelle et prestigieuse capitale des tsars en 1715.
C'est aussi à cette époque que Pierre le Grand entame une grande tournée promotionnelle des Cours européennes (la "Grande Ambassade") pour mieux faire connaître son empire naissant et susciter des alliances.
Une grande première et presque une "révolution"...puisque, depuis 6 siècles, aucun tsar n'a jamais quitté le territoire russe...

Tsar Pierre le Grand en visite à Bruxelles en 1717 - Une histoire belgo-russe à la mode bruxelloise -  Palais ducal du Coudenberg détruit par un incendie en 1731 - Bruxelles-Bruxellons

Le 16 avril 1717, il est l'invité d'honneur du Palais ducal à Bruxelles

La réception bat son plein et l'ambiance entre "gens de bonne compagnie" est particulièrement festive.
Après un généreux repas, copieusement arrosé, tout tsar qu'il soit, Pierre le Grand est comme vous et moi; il ressent le besoin de faire pipi et de prendre un bon bol d'air pour se rafraîchir les idées.
Une carafe de vin à la main, il quitte le Palais pour une promenade digestive dans la "Warande" (*) (jardins et réserve à gibier) . .
Au détour d'un chemin, le bruissement rafraîchissant de l'eau jaillissant d'une source naturelle le retient un instant...
Les plus "poétiques" affirment que, selon une tradition antique, il  aurait versé son vin dans l'eau de la source pour l'anoblir.
Les plus "prosaïques" racontent qu'il l'aurait moins dignement honorée en régurgitant son repas mal digéré dans la vasque de la fontaine.
Toujours est-il que, même si les versions de cette petite histoire divergent, l'anecdote n'en est pas moins authentique.


(*) L'actuel "Parc Royal" de Bruxelles ne sera créé à cet emplacement que 60 ans plus tard

Petit détour de l'histoire par la ville de Spa

Tsar Pierre le Grand en cure à Spa - "Une cure d'eau de Spa soigne les abus de vodka"  - Pavillon Pouhon - Pierre le Grand - Bruxelles-Bruxellons

Le tsar apprécie aussi les "eaux belges"

Durant l'été de cette même année, on retrouve Pierre le Grand en séjour à Spa pour six semaines de cure sur les conseils de ses médecins.
Il semble que les vertus curatives des eaux de la station thermale aient parfaitement soulagé ses maux, dus au poids des années qui s'accumulent (47 ans) mais probablement aussi aux excès de vodka et de "bonne chère".
En témoignage de reconnaissance, il lui offre sa "carte de visite" : une stèle gravée en marbre noir de Theux surmonté d'un médaillon en albâtre décoré aux armes impériales. qui a été soigneusement conservée.
Excellent "agent commercial" (Le caviar lui doit une bonne part de sa notoriété internationale), il contribue  aussi  largement à la prospérité future de la ville d'eau, en faisant sa "pub" auprès de la haute société européenne.
C'est au tour de la ville de Spa de le remercier en donnant son nom à sa source d'eau ferrugineuse la plus réputée. Plus d'un siècle et demi plus tard, elle lui dédie le pavillon Pouhon, construit en 1880 pour abriter la célèbre source qui débite toujours plus de 20.000 litres par jour. 
Classé aux monuments historiques en 1991, le superbe édifice a bénéficié d'une miraculeuse cure de jouvence (six ans de travaux de 2006 à 2012 et 5 millions d'euros investis).
De là-haut, Pierre le Grand a dû observer tout cela d'un regard amusé et nostalgique...



Retour à Bruxelles....

Après cette escapade spadoise, revenons dans notre capitale car tout cela ne nous dit pas comment son buste a échoué dans les "bas-fonds" du Parc Royal.
Nous sommes maintenant à la moitié du XIXe siècle.
Le prince russe Denidoff vit à Bruxelles depuis deux ans. 

En 1854, à la fois pour remercier les Bruxellois de leur hospitalité et en mémoire de ce séjour du tsar dans la capitale, il offre un buste en bronze de Pierre le Grand à la ville, sous condition qu'il soit installé à l'emplacement de la fameuse source.
Si, initialement, sa volonté est bien respectée, par la suite, sans qu'on sache pour quelle obscure raison, la sculpture est déplacée en contrebas du parc et laissée quasiment à l'abandon le long d'un chemin discret peu fréquenté par les promeneurs. Le socle a même été brisé en trois morceaux.


Tsar Pierre le Grand en visite à Bruxelles - Une histoire belgo-russe à la mode bruxelloise - Le buste du Tsar kidnappé au Parc Royal et retenu en otage (1994) - Bruxelles-Bruxellons

Pierre le Grand kidnappé et pris en otage.

Notre petite histoire se rapproche à grand pas de l'époque contemporaine.
En 1994, coup de théâtre, le buste est kidnappé et retenu en otage durant un an par son ravisseur. 
Exige-t-il une rançon à son profit ? 
Point du tout, un noble russe résidant dans la capitale a tout simplement été scandalisé par la manière dont les Bruxellois traitaient le "Père de la Russie moderne" et il veut leur donner une leçon de savoir-vivre. En échange de la restitution, il exige que le buste retrouve un emplacement digne du rôle historique du personnage. 
Pierre le Grand est bien revenu au Parc Royal...
Mais Bruxelles n'a pas compris la leçon !
Replacé sur son socle à l'envers, victime de tags et criblé de plombs, le tsar fait toujours grise et triste mine dans son coin. 
Est-ce ainsi que l'on respecte un cadeau princier ?
Jipé 


lundi 18 mai 2015

Fruit Time - Cueillette de fruits et de fleurs en self-service aux portes du Pajottenland


FRUIT TIME - Cueillette de fruits et de fleurs en self-service à Bruxelles - Aux portes du Pajottenland - Bruxelles-Bruxellons

Bruxelles au naturel
Cueillir ses fraises, framboises et fleurs en self-service...

En Belgique (on nous le répète assez ces derniers temps), à cause des charges sociales, le coût de la main d'oeuvre est assez élevé.
Pour des cueillettes délicates qui ne peuvent être mécanisées et doivent impérativement se faire à la main, cela fait grimper les prix des fruits et fleurs de proximité...
En procédant à la cueillette nous-mêmes, en direct du cultivateur au consommateur, on s'offre une fraîcheur inégalable et tout le monde y trouve son compte.


FRUIT TIME - Cueillette de fruits et de fleurs en self-service à Bruxelles - Aux portes du Pajottenland - Bruxelles-Bruxellons

Cette exploitation fruitière et horticole est ouverte au public depuis 2011 et est entièrement dédiée aux fraises, aux framboises et aux fleurs.
Pour les fraises, la cueillette éphémère ne dure que le temps du mois de juin (elles sont un peu en retard cette année). Les framboises sont plus volontaires, on peut les récolter de juillet à septembre (parfois jusqu'en octobre).
On se pourlèche déjà les babines  en pensant aux glaces, sorbets, yaourts, smoothies, confitures et autres  tartes aux fruits "maison" qu'on va pouvoir mettre à table. Le "must" serait de pouvoir y trouver également des myrtilles, des mûres et des groseilles...mais cela viendra peut-être un jour.
Pour les romantiques qui veulent impressionner leurs dulcinées en offrant un bouquet de fleurs cueillies de leurs propres mains (Il n'en aura que plus de valeur à leurs yeux) c'est aussi possible de juillet à septembre.
Quant aux enfants, ils adorent les choisir une à une pour  leurs mamans et participer à la création de jolies compositions florales qui parfumeront toute la maison. 
Même principe que chez "Marie's Garden", sauf qu'ici, il n'y a pas de brouettes (on remplit rarement toute une brouette de fraises), on reçoit des cageots ou des paniers à l'entrée...on les remplit au fil de la promenade et on paie "au poids" à la sortie. Pour les fleurs, suivant les variétés, c'est au poids ou à la pièce.
La campagne environnante est magnifique (et inattendue à quelques encablures du parc industriel, du Ring et du Westland Shopping Center), l'accueil est souriant à souhait...que demander de plus au Bon Dieu  pour passer une belle journée en famille...sinon que le soleil soit de la partie ?
Jipé

FRUIT TIME - Cueillette de fraises de framboises et de fleurs en self-service à Bruxelles - Aux portes du Pajottenland - Bruxelles-Bruxellons

FRUIT TIME - Cueillette de fruits et de fleurs en self-service à Bruxelles - Aux portes du Pajottenland - Bruxelles-Bruxellons

FRUIT TIME
Rue du Pommier, 463
1070 Anderlecht
Sortie n°14 sur le ring nord de Bruxelles et à 5 minutes du Westland Shopping d'Anderlecht - Dans la rue du pommier, l'accès se trouve sur la gauche du restaurant De Notelaar.
info@fruit-time.be
Avant de s'y rendre, prendre soin de vérifier les périodes de disponibilité des fruits et fleurs qui dépendent des conditions climatiques. Astuce pratique : on peut aussi s'y inscrire pour recevoir automatiquement un message d'alerte lorsque la cueillette peut commencer.
JUIN (Fraises) - Première ouverture le 03 juin !!!
Mercredi, samedi et dimanche de 13.30 à 17.30
JUILLET-AOÛT (Framboises et fleurs)
Toute la semaine (sauf le lundi) de 13.30 à 17.30
Samedi et dimanche de 10.30 à  17.30 h
SEPTEMBRE (Framboises et fleurs)

C'est aussi l'occasion de partir à la découverte du Pajottenland: ce petit coin de paradis cher au cœur de Brueghel l'Ancien, où Faro, Gueuze et Kriek fermentent spontanément.
Et parce que le travail en plein air ouvre sérieusement l'appétit, commençons par deux vénérables institutions aux yeux des Anderlechtois de souche, des restaurants conviviaux et familiaux à proximité immédiate de FRUIT TIME.


FRUIT TIME - Aux portes du Pajottenland - Restaurant "De Notelaar" - Bruxelles-Bruxellons

De Notelaar

Il y a déjà bien longtemps que cette ancienne exploitation agricole, bordée par un vieux moulin du XVIIème siècle, s'est reconvertie en restaurant familial.
La belle terrasse-jardin arborée, littéralement "au milieu des champs"  a toujours attiré les citadins en mal de campagne. Depuis, l'établissement et son décor intérieur se sont un tantinet "embourgeoisés"... mais le charme des lieux est toujours au rendez-vous.
Peter et Natasha mènent leur barque avec le sourire et proposent une carte variée composée de plats plus élaborés et de buffets froids,  avec le terroir du Pajottenland et les spécialités belgo-bruxelloises comme fil conducteur.
Pour le plaisir de la table : carbonnades et lapin "à la flamande", vol au vent, soles ostendaises, anguilles aux échalottes et à la crème, cassolettes de poissons gratinés, diverses préparations de moules et asperges (en saison) ...cotoient les traditionnelles grillades de viandes, sans oublier une carte spécialement dédiée aux enfants (qui disposent aussi d'une plaine de jeux)
Peter et Natasha mettent aussi à la disposition de leurs clients une documentation pour visiter le Pajottenland et  ne sont pas avares de bons conseils.

De Notelaar
Rue du Pommier, 459-461
1070 Anderlecht
Fermé le mardi et le mercredi


FRUIT TIME - Aux portes du Pajottenland - Bistro-Restaurant "In den Appelboom" - Bruxelles-Bruxellons

In den Appelboom

Déjà citée comme "café-laiterie" en 1860, cette authentique fermette campagnarde sert une cuisine de terroir simple et savoureuse
Tartine  de fromage blanc et radis, uitsmijter et omelettes, croquettes au parmesan ou aux crevettes, filet américain, boulettes sauce tomate, carbonnades flamandes, saucisse et lard, brochette de petits boudins au confit d'oignons, cabillaud mousseline et sole meunière...sont de la partie, sans oublier un choix de délicieuses salades et de stoemps.
Si le cadre de "vieux bistrot" meublé en brocante 1900, éclairé aux chandelles en soirée, est sympathique, convivial et chaleureux à souhait, l'accueil du personnel l'est tout autant...
Lorsque le soleil est de la partie, l'agréable terrasse-jardin (avec plaine de jeux à disposition pour les enfants) est vite prise d'assaut. Parfois la rapidité du service s'en ressent  un peu mais on prend patience et on leur  pardonne volontiers quelques errements. 
En Belgique, il n'est jamais facile d'anticiper de manière précise le temps du lendemain et, a fortiori, d'avoir du renfort improvisé en cas de grand ciel bleu.
Attention, c'est souvent bondé ! Si vous programmez une cueillette de fruits et de fleurs chez Fruit Time ou une visite de la Brasserie Timmermans et que vous souhaitez y déjeuner ou y dîner en fin de journée, il est prudent de réserver.

In den Appelboom
Rue du Pommier, 401
1070 Anderlecht
Fermé le lundi

A quelques rues de là...

FRUIT TIME - Aux portes du Pajottenland - Brasserie Timmermans - Lambic - Gueuze - Kriek - Framboise - Fraise - Pèche - Bruxelles-Bruxellons

Brasserie Timmermans

Sans s'en rendre compte, on passe la frontière (invisible) entre la Région bruxelloise et la Région flamande et quelques rues plus loin, on trouve la plus ancienne brasserie belge de Lambic encore en activité dont les bières sont bien sûr à la carte des deux établissements pré-cités.
Établie sur le territoire de la commune d'Itterbeek depuis plus de 300 ans , elle perpétue la méthode de "fermentation spontanée" ou "fermentation naturelle" (*), qui n'est plus utilisée que par 6 brasseries au monde, toutes situées dans les environs de Bruxelles.
Fondée par Jan Vandermeulen en 1702, elle portait le nom de "Brasserie de la Taupe" et comportait une ferme, un verger, une malterie, des brassins et...un estaminet.
Ce n'est qu'au début du XXème siècle qu'elle prit le nom de la famille Timmermans qui présidait déjà à sa destinée depuis 6 générations.
Bien connue pour ses "Gueuze", "Kriek" et autres "Lambic"  parfumées aux fruits, depuis 1985 elle brasse aussi la "Bourgogne des Flandres" (originaire de Bruges)  selon un processus très ancien, baptisé "infusion de Lambic".

(*) Fermentation spontanée : (Très bien expliquée au musée de la Brasserie)
"Contrairement aux fermentations haute et basse, la fermentation spontanée ne nécessite pas d'ajout de levure dans le moût : exposé à l'air libre, il est ensemencé par des levures sauvages. C'était le mode de production de la bière avant la culture de la levure, maîtrisée au cours du Moyen Âge. Aujourd'hui il n'est guère plus utilisé que dans les bières belges de type lambic et donne un goût légèrement acide dû aux acides lactique et acétique.
Cette technique est endémique à la vallée de la Senne et du Pajottenland où l'on trouve les levures Brettanomyces bruxellensis et rettanomyces lambicus à l'état naturel. Les bières produites grâce à cette technique portent l'appellation de lambic."

La brasserie (salle de brassage, cuve de filtration, bac refroidisseur, salle de maturation) et son musée (complètement repensé et réaménagé en septembre 2009) se visite tous les deuxièmes dimanches du mois de 14h à 17h (début de la visite à 14h30) et ça vaut le détour !
Sur réservation et pour un groupe de minimum 25 personnes, des visites sont aussi organisées n'importe quel jour de la semaine ou du week-end.

Brasserie Timmermans
Kerkstraat, 11
B-1701 Itterbeek
TEL. +32 (0)2 569 03 57
N.B. Nous assurons nos lecteurs que les articles publiés sur le blog "Bruxelles-Bruxellons" sont libres de toute publicité commerciale rémunérée. 

vendredi 15 mai 2015

Marie's Garden - Récolter ses légumes et fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles

Marie's Garden - Récolter des légumes et des fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles - Bruxelles-Bruxellons

Savoir d'où vient ce que nous mangeons...

Via les épiceries et les marchés "Bio", les groupements d'achats collectifs et solidaires (de type "GAC"), on peut se procurer des paniers de fruits et légumes en provenance directe de petites exploitations agricoles du pays. 
C'est déjà une démarche qui permet tout à la fois de consommer des fruits et légumes de saisons qui ont vraiment du goût, et de soutenir les fermiers de proximité qui travaillent en respectant la terre et la qualité du produit.
En milieu urbain, le bonheur d'avoir l'espace et le temps pour cultiver son propre potager, reste réservé à une minorité (Même si les initiatives associatives visant à développer cette activité se multiplient)
Est-ce une raison pour renoncer au plaisir de récolter soi-même les fruits et légumes qu'on mettra dans nos assiettes ?
Pensez-vous qu'à moins d'organiser une expédition familiale dans les vertes campagnes lointaines de Flandre ou de Wallonie, ce soit inaccessible aux citadins bruxellois ?
Ben non...et c'est même "à portée de mains"... 
Le bon plan...
En Belgique (on nous le répète assez ces derniers temps), à cause des charges sociales, le coût de la main d'oeuvre est assez élevé.
Pour des cueillettes délicates qui ne peuvent être mécanisées et doivent impérativement se faire "à la main", cela fait grimper les prix des légumes, et fruits de proximité...
En procédant à la cueillette nous-mêmes, en direct du cultivateur au consommateur, tout le monde y trouve son compte.


Marie's Garden - Récolter des légumes et des fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles - Bruxelles-Bruxellons

Marie's Garden - Récolter des légumes et des fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles - Bruxelles-Bruxellons

Marie's Garden - Récolter des légumes et des fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles - Bruxelles-Bruxellons

Cette ferme maraîchère en "self-service", nous ne l'avons pas dénichée en Région bruxelloise mais non loin des serres à raisins, sur le territoire de la commune flamande d'Overijse.

On y trouve une bonne trentaine de variétés de légumes et fruits proposés à la récolte sur plus de 10 ha de champs et de cultures . Elles ne sont évidemment pas toutes disponibles en même temps car ici, on vit et travaille au rythme des saisons.
Simple comme bonjour: raviers, cageots et brouettes sont disponibles à l'entrée avec ciseaux et sécateurs (prêtés...mais on peut aussi amener ses propres outils). Après avoir rempli les contenants au gré de ses coups de cœur, de ses désirs et de son budget, on paie "au poids" ou "à la pièce" le fruit de sa récolte.
Non seulement c'est un joyeux moment de détente en famille ou en couple...mais c'est aussi une saine activité physique qu'on a rarement l'occasion de pratiquer en ville. Sous un ciel bleu, c'est mieux que la salle de sport et on prend un bon bol d'air au passage.
Récompense suprême: les tomates ont vraiment un goût de tomates, les carottes ont vraiment un goût de carottes, fenouil et radis sont parfumés à souhait, les salades sentent la rosée du matin et les fruits sont à croquer.

Pour offrir une qualité optimale, Marie's Garden s'engage à respecter scrupuleusement les principes de l'agriculture bio-responsable. L'attribution d'un label "BIO" officiel devrait prochainement venir couronner trois années de travail et de patience 

Outre des conseils pour la cueillette, le site internet nous informe sur ce qui est prêt à arriver sur nos tables en ce moment...(Le panneau signalétique à l'entrée l'indique également)
Cela dépend bien sûr du bon vouloir de "Dame Pluie" et de "Monsieur Soleil" qui se montrent parfois fort capricieux. Mais on leur pardonne volontiers car c'est aussi grâce à eux que nos légumes et fruits sont riches en couleurs, saveurs et nutriments.

Marie's Garden - Récolter des légumes et des fruits "BIO" de ses propres mains aux portes de Bruxelles - Bruxelles-Bruxellons

Marie's Garden
Valkenweg, 116
3090 Overijse
+32 (0)475 930 538
info@mariesgarden.be
Lien vers leur site internet

En venant de Bruxelles : au tout début de l'autoroute vers Namur, sortie n°2 "JEZUS-EIK" (Notre-Dame-au-Bois) - prendre ensuite la Brusselsesteenweg (Chaussée de Bruxelles) en direction d'Overijse et de Wavre puis, à gauche, la Clement Vanophemstraat.
Accessible au public partir de fin mai - début juin.
- Mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 13h30 à 17 h
- Samedi de 10h30 à 18 h
- Dimanche de 10h30 à 17h

Que peut-on y récolter ou y cueillir au fil des mois ?

Légumes :
Artichaut - Asperge -  - Bette - Butternut - Carotte - Céleri branche - Céleri-rave - Chou de Bruxelles - Chou romanesco - Chou blanc - Chou brocoli - Chou milan - Chou rouge  - Concombre - Courgette - Épinard - Fenouil - Haricots - Laitues - Mâche - Maïs doux    - Navet - Panais - Pâtisson  - Petits pois - Poireau - Pomme de terre - Potimarron - Potiron - Radis - Rhubarbe  - Roquette - Tomates 
Herbes aromatiques :
Basilic - Ciboulette - Persil - Mélisse - Menthe Romarin - Sauge - Thym
Fruits :
Fraise - Framboise - Mûre - Myrtille


Lire aussi nos autres chroniques "Bruxelles au naturel" :

"NOS PILIFS" - Une ferme bruxelloise mais bien plus encore...(Cliquer ici)
Paniers de légumes bio en direct de leur potager ou de fermes sélectionnées, pain artisanal "fait maison", œufs frais du jour, poulets fermiers élevés en liberté.

"FRUIT TIME" -  Cueillette en self-service de fraises, framboises et fleurs à Bruxelles (Cliquer ici) 

+ quelques bonnes adresses pour passer une agréable journée aux portes du Pajottenland sans oublier de visiter la plus ancienne brasserie de la vallée de la Senne encore en activité.


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