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BRUXELLES D'ANTAN, D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN
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mardi 24 juin 2014

TRAM EXPERIENCE - Le Retour III - Itinéraire gourmand autour du monde

TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un tram bruxellois spécialement aménagé - SAISON III (2014-2015) A la découverte des cusines du monde au travers de chefs étoilés - Bruxelles-Bruxellons

 Ça bouge à Bruxelles !

Depuis quelques années les initiatives originales se multiplient. 
On se souvient de "The Cube", sorte de restaurant futuriste conçu par Electrolux. Après avoir été déposé en équilibre au sommet des Arcades du Cinquantenaire en 2011, le restaurant éphémère s'était baladé sous d'autres cieux (Milan, Stockholm et Londres ) avant de revenir se poser sur le toit de l'IT Tower en 2013. Depuis il poursuit tranquillement sa route en offrant aux convives des points de vue exceptionnels sur leurs villes (New-York, Istambul, Rome, Tokyo, Shangai...)
En prenant place au dessus de différents sites de la Capitale,  la table-nacelle de "Dinner in the Sky" a aussi fait beaucoup parlé d'elle.
Né il y a 7 ans, ce concept bruxellois d'un dîner gastronomique (et acrobatique...) autour d'une table "suspendue en plein ciel"  par une grue géante est un véritable succès...au point d'avoir déjà séduit plus de 45 pays dans le monde et il est de retour sous nos cieux, au dessus des Arcades du Cinquantenaire en juin 2015. 
SITE DINNER IN THE SKY - Cliquer ici - VOIR LA VIDEO - Cliquer ici

Dans les deux cas, une brochette des meilleurs cuisiniers de Belgique et d'ailleurs se sont succédés aux fourneaux.
Ces défis événementiels restent cependant un tantinet élitiste avec un nombre de convives privilégiés limités (18 pour "The Cube" - 22 pour "Dinner in the Sky") et un prix de minimum 250 € le couvert qui n'est pas vraiment à la portée de toutes les bourses.
Pour ceux et celles qui ne sont pas spécialement adeptes des émotions fortes et préfèrent garder les pieds sur terre tout en s'offrant une soirée d'exception, une autre idée gourmande peu banale a vu le jour...elle est aussi sensiblement plus abordable.

TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un tram bruxellois - Lionel Rigolet - Pascal Devalkeneer - Pierre Marcolini - Bruxelles-Bruxellons

Début 2012, c'était au tour d'un tram cinquantenaire  de la STIB de se vêtir d'un costume blanc immaculé pour se marier avec Dame Gastronomie, le temps d'une étonnante promenade gourmande.
Ceux qui sont à la source de cette initiative n'ont pas fait les choses à moitié !
Quatre mois de travail et une trentaine de personnes pour concevoir le projet et réaménager ce tram de fond en comble :
Pas moins de 42 litres de peinture blanche, une cuisine embarquée, 7 tables de 2 convives et 5 tables de 4 convives aménagées en compartiments, 12 chauffeurs formés spécialement à la conduite douce sans "à-coups" (histoire de ne pas briser les verres et l'ambiance), des chefs étoilés pour concevoir les menus mis en œuvre et en service par un traiteur réputé...avec l'objectif de permettre à 34 "voyageurs-gourmands-gourmets" de vivre une soirée gastronomique qui sort des sentiers battus.

Résultat ? Un incontestable succès phare de l'année "Brusselicious" au point qu'obtenir une réservation relevait carrément du jeu de patience. Les moins persévérants ont été les perdants...les moins obstinés ont dû y renoncer.
La décision de remettre le tram en marche s'imposait.


TRAM EXPERIENCE : Itinéraire gourmand à bord d'un tram bruxellois - SAISON II (2013-2014) - Lionel Rigolet - Pascal Devalkeneer - Pierre Marcolini - Bruxelles-Bruxellons



TRAM EXPERIENCE
LE RETOUR III

Pour inaugurer le tram gourmand en 2012, pas moins de six chefs doublement étoilés, originaires des trois régions du pays, avaient été invités à élaborer leurs menus.
Deux chefs bruxellois particulièrement renommés étaient aux commandes de la deuxième saison : Lionel Rigolet ("Comme chez soi" **) et Pascal Devalkeneer ("Chalet de la Forêt"**) rejoints pour le dessert par le célèbre chocolatier Pierre Marcolini

Pour la troisième saison 2014-2015, c'est carrément un billet de voyage à la découverte des cuisines du monde qui nous est proposé.
Les spécialités de chefs étoilés espagnols, français, scandinaves, britanniques, canadiens, japonais, américains et mexicains sont au rendez-vous.
Si les menus sont bien imaginés et conçus par les toqués des quatre coins du monde,  ils ne seront pas pour autant physiquement présents "dans le  tram". 
Les préparations sont mises en œuvre selon leurs instructions précises par le chef Denis Roberty du traiteur "Les Garrigues" qui assure la qualité "de la cuisine à l'assiette". Il bénéficie également de l'expertise et des conseils avisés de Lionel Rigolet, qui reste le "parrain protecteur" de la TRAM EXPERIENCE, veillant à ce que, d'aussi loin qu'elles viennent, l'esprit des recettes initiales soit rigoureusement respecté.

Programme du voyage en tram autour du monde
Étapes 2015

A tour de rôle et en équipe, treize chefs renommés des quatre coins du monde ont élaboré les menus du tram bruxellois...
  • Guy Lassausaie (Lyon)
  • Nicolas Magie (Bordeaux)
  • Matti Jämsen (Helsinki) 
  • Gustav Trägardh (Göteborg) 
  • Oriol Ivern (Barcelone)
  • Romain Fornell (Barcelone) 
  • Laurent Godbout (Montréal)
  • Andrew Zimmerman (Chicago)
  • Ángel Vázquez Castelán (Puebla - Mexique)
  • Yasushi Karato (Osaka)
  • Glyn Purnell (Birmingham), 
  • Tommy Raanti (Stavanger - Norvège),  
  • Claudio & Anna Vicina (Turin) 
  • Marcello Trentini (Turin) 
Après "Tradition de la gastronomie française", "La découverte de la cuisine nordique", "Un festin catalan" "La révolution de la cuisine nord-américaine""La croisée de l'Orient et de l'Occident", "Délices de la mer norvégiens"...la dernière étape du voyage gastronomique en tram passe par l'Italie et Turin.

"Torino, entre tradition et modernité" du 2/6/2015 au 12/7/2015

Pour en savoir plus sur ces chefs et les menus proposés - CLIQUER ICI

TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un tram bruxellois - Lionel Rigolet - Pascal Devalkeneer - Pierre Marcolini - Bruxelles-Bruxellons
Pour prendre le tram en marche...

Le "resto-tram" circule tous les jours sauf le lundi...
De l'apéritif au dessert, les convives verront défiler une partie de Bruxelles sous leurs yeux avec les papilles-pupilles comblées lors du retour à la case départ.
Huit itinéraires gourmands sont proposés chaque semaine.
- Mardi, mercredi et jeudi soir à 20h
- Vendredi et samedi soir, deux services à 18h30 et 21h30
- Dimanche à 12h

L'embarquement pour cette croisière culinaire se fait à la place Poelaert, point de départ et de retour du circuit. Il faut lui rendre cette justice: elle a l'avantage de proposer un vaste parking bien sécurisé dans son sous-sol, tout en étant facilement accessible via métro, bus et taxis. 
ATTENTION....UNE EXCEPTION !
Le vendredi soir, le rendez-vous des gastronomes avertis est fixé à son port d'attache : le beau Musée du Tram (Avenue de Tervueren, 364 - 1150 Bruxelles).

La SAISON II s'est clôturée le dimanche 13 juillet 2014.
Après quelques semaines de vacances bien méritées et une cure de remise en forme, le RESTO-TRAM s'est remis sur les rails le 19 août pour neuf mois de nouvelles aventures gustatives.

TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un  tram bruxellois - Bruxelles-Bruxellons

Le prix du ticket de tram

89 € par voyageur  

C'est pour le coup qu'on pourrait dire que la STIB a scandaleusement augmenté ses tarifs et, si vous aviez l'intention d'utiliser votre carte MOBIB, mieux vaut attendre le tram suivant.
Le coût de ce trajet dînatoire n'est certes pas "riquiqui" mais, au vu de la qualité des chefs et des prestations proposées, il n'est pas non plus hors de prix.
Un tel menu trois services "all inclusive" (Mises en bouche, entrée, plat dessert, champagne, vins et eaux) coûtera sans doute moins cher au "bon p'tit resto du coin"..mais cela ne suscitera probablement pas le même effet "surprise-plaisir-séduction" auprès de notre invité(e).

TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un  tram bruxellois -  Aux commandes : Lionel Rigolet - Pascal Devalkeneer - Pierre Marcolini -  Bruxelles-Bruxellons

La "Tram Experience" vous tente? 
Il est prudent de ne pas reporter à demain la réservation qu'on peut faire le jour même...
Ceci dit,  il faut faire preuve d'un peu de persévérance et repasser sur le site régulièrement car la situation évolue de jour en jour : certaines soirées sont bloquées d'avance pour les entreprises et les grands hôtels de la capitale...mais peuvent se libérer par la suite en fonction des demandes réelles.

Jipé

P.S. Normalement, la réservation est limitée à maximum 6 convives par voyage (Une table de 4 + une table de 2) mais pour ceux et celles qui souhaiteraient y organiser une fête familiale,  un événement d'entreprise ou, tout simplement, une soirée gastronomique sympa entre amis, il y a moyen de réserver le tram complet.
34 convives à 89 € = 3.026 € (?!)...mais on n'est pas obligé d'inviter tout le monde...chacun peut cotiser pour la bonne cause et participer à la cagnotte commune !
Pour plus d’infos sur les possibilités de privatiser l'entièreté du tram (Conditions particuliers & sociétés) contacter :  
Carole Mathieux
Sales & TradeShow Coordinator

c.mathieux@visitbrussels.be 
Agenda des réservations
(pour vérifier les dates disponibles et effectuer les réservations en ligne cliquer sur le lien ci-dessus)
Voir la vidéo de présentation
(Vidéo Visit Brussel - Cliquer sur le lien ci-dessus)

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TRAM EXPERIENCE - Itinéraire gourmand à bord d'un  tram bruxellois - Bruxelles-Bruxellons


                                                                             

jeudi 5 juin 2014

Parlement bruxellois - Coalitions et majorités 2014-2019 ?

  
Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - Résultats des élections et nombre de sièges par parti politique - Groupes francophones et néerlandophones - Bruxelles-Bruxellons
  

Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - Résultats des élections et nombre de sièges par partis politiques - Groupe francophone - Bruxelles-Bruxellons

Au lendemain des élections, le "jeu politique" visant à la constitution de la nouvelle majorité dans le groupe francophone restait, a priori, totalement "ouvert"...mis à part le fait évident qu'avec sa 3ème place et 3 sièges de plus que le CDH, le FDF allait jouer un "rôle pivot" déterminant et abattre ses cartes.

Si le PS sort  bel et bien gagnant du scrutin avec 3 sièges de plus que le MR et qu'il se confirme qu'un peu plus d'un électeur sur 4 a voté "socialiste"...le parti se retrouve en "statu quo" par rapport aux élections régionales précédentes de 2009.
 
A l'inverse, on peut tout aussi bien considérer que près de 3 électeurs bruxellois sur 4 N'ONT PAS voté PS...
MR & FDF (ancienne liste commune MR en 2009) recueillent ensemble près de 38% des votes francophones...soit largement plus d'un tiers des suffrages. Avec 5 sièges en plus pour les candidats libéraux-réformateur et un siège de  plus pour le FDF, ils sont en outre les deux seuls partis traditionnels à être en progression.
Le CDH perd 2 sièges (principalement à cause du problème du nouveau plan de survol de Bruxelles par les avions qui a pourri la fin de leur campagne électorale).
ECOLO est (tout comme en Région wallonne) l'incontestable grand perdant de ces élections en se voyant carrément amputé de 50% de ses 16 député(e)s élus en 2009 (- 8).
Quant au PTB + Go, il est en net recul par rapport aux prévisions des sondages et ne passe pas la barre des 5% (3,86%)...ce qui normalement ne lui aurait donné droit à AUCUN siège. Grâce à un "astuce stratégique" d'alliance-accord de dernière minute avec deux autres petits partis n'atteignant même pas les 2%, il en obtient pourtant...4 ! (Belle démonstration de ce qu'on peut faire en manipulant les  règles électorales à  son profit et en nouant des bouts de ficelles)

Quelles leçons démocratiques, mathématiques et stratégiques en a-t-on tirées ?
Vu l'extrême complexité des institutions politique belgo-bruxelloises et les règles inhérentes au mode de scrutin proportionnel, ces choix-là n'appartiennent malheureusement plus aux citoyens qui ont voté mais se jouent "après les élections" derrière les portes closes de salles de réunion.
Au travers de subtiles, discrètes et ardues négociations, calculettes à la main, les présidents de partis vont "s'arranger entre eux" pour se positionner le mieux possible en fonction de leurs résultats respectifs.

Si la démocratie y joue encore son petit rôle...
Il s'agit avant tout de partitocratie ...
Les responsables des fédérations bruxelloises et les têtes de liste  des différents partis concernés ne font même pas leurs choix en totale liberté puisque cela dépend aussi des alliances qui seront conclues à d'autres niveaux de pouvoir (Région wallonne,  Communauté Wallonie-Bruxelles & Fédéral).


Parlement et gouvernement bruxellois 2014-2019 - Coalition de majorité dans le groupe francophone pour la formation du gouvernement - Pré-accord PS + FDF + CDH - Bruxelles-Bruxellons


En théorie...du côté des partis francophones, pas moins de CINQ combinaisons restaient "jouables" pour former une coalition majoritaire en Région bruxelloise.
Précisons au passage que le groupe linguistique francophone se compose de 72 sièges de député(e)s au Parlement bruxellois : la majorité à constituer pour former le gouvernement régional doit donc disposer au strict minimum de 37 à 38 sièges.

Le MR débarqué...
(Ironie du sort...ce fut à la veille des cérémonies commémorant le débarquement du 6 juin 1944 mais le verbe "débarquer" avait ce jour-là un autre sens...)

Le jeudi 5 juin, soit 10 jours à peine après le passage aux urnes, la décision d'un pré-accord de majorité est tombée rapidement (D'aucuns diront "précipitamment")...à la fois pour la Région bruxelloise et la Région wallonne 
La reconduction de la tripartite sortante étant irréaliste (à cause du recul très net d'ECOLO), le PS et le CDH, rejoints par le FDF en Région bruxelloise, ont donc choisi de former la seule majorité "centre-gauche" qui permettait de rejeter une nouvelle fois la droite libérale sur la plage de l'opposition comme il l'avait fait en 2009 (alors que la liste commune MR-FDF de l'époque était majoritaire).
Sauf retournement de situation improbable et malgré une progression notable des votes en leur faveur, les libéraux sont donc condamnés à passer 5 années de plus sans participer aux gouvernements régionaux...

Paul Magnette (PS) : "Nous ne formerons pas les gouvernements régionaux avant le fédéral, ce serait un trop cadeau pour Bart De Wever" - "Ils l'ont dit, écrit ou pensé" - Bruxelles-Bruxellons

PS+ FDF + CDH : 21 + 12 + 9 = 42 sièges
Avantages stratégiques
Tant en Wallonie qu'à Bruxelles, le PS conforte sa position largement "dominante" au sein des nouvelles coalitions et pourra plus facilement mener sa barque qu'en se retrouvant face au MR.  
En Région bruxelloise, le pré-accord de majorité prend également en compte la 3ème place conquise par le FDF ainsi que la personnalité politique la plus populaire (Avec 22.906 voix de préférence, Didier Gosuin (FDF) devance confortablement les têtes de liste MR, CDH  et....PS).
RETOUR AUX SOURCES
Pour la p'tite histoire, Olivier Maingain a rappelé "que cette tripartite était celle qui avait donné l'élan à la région bruxelloise naissante". En 1989, le tout premier gouvernement de la région bruxelloise, le gouvernement "Picqué I", était déjà une coalition PS-FDF-PSC  (*) du côté francophone.
(*) PSC = ancêtre du CDH
Inconvénients majeurs
Elle exclut le MR qui enregistre la plus forte progression en nombre de sièges à Bruxelles (+ 5) et qui sera probablement incontournable au niveau fédéral. Elle inclut aussi un "parti perdant" puisque, contrairement à ce que Laurette Onkelinx a déclaré en conférence de presse, le CDH ne s'est pas "stabilisé à Bruxelles" mais il est en recul de 2 sièges (- 3,07%)
Vis-à-vis de la volonté de changement manifestée par une large part des électeurs, le signal démocratique est ressenti de manière négative.
Cela comporte aussi un risque accru de compliquer singulièrement la formation du gouvernement fédéral en fragilisant la position de l'OPEN VLD et du CD&V face à la N-VA.
Pour la plupart des observateurs de la vie politique, il paraît clair comme de l'eau de roche que la présence des libéraux dans les deux gouvernements régionaux aurait considérablement facilité les choses.
Par ailleurs, on notera aussi qu'en Région bruxelloise, 7 communes sur 19 (et non des moindres puisqu'elles rassemblent 75% de la population) sont dirigées par des majorités où les soi-disant "frères-ennemis" PS & MR se sont alliés pour la bonne cause après les élections communales d'octobre 2012 :
Ganshoren, Evere (Bourgmestre à l'époque: Rudi Vervoort, Ministre-Président PS sortant), Saint-Gilles (Bourgmestre: Charles Picqué, ex-Ministre Président PS), Etterbeek (Bourgmestre: Vincent De Wolf, tête de liste et chef de groupe MR) Anderlecht, Ixelles et la plus importante d'entre elles...Bruxelles-Ville qui est étroitement liée au futur gouvernement de la Région bruxelloise pour la gestion de grands projets urbanistiques en cours.

Dans ce contexte bruxellois, l'argument "d'incompatibilités d'humeurs et de programmes" au sein d'une éventuelle alliance  entre socialistes et libéraux mis en avant par Laurette Onkelinx pour justifier son choix...ne tient pas vraiment la route et s'avère peu crédible.
Charles Michel (MR) : "Chacun comprend ce matin que voter CDH, c'est voter pour le PS...Un acte irresponsable et insensé...Une gifle donnée aux électeurs..." (Matin Première - RTBF - 6 juin 2014 - "Ils l'ont dit, écrit ou pensé" - Bruxelles-Bruxellons
 
Parlement bruxellois 2014-2019 - La "gifle" donnée au MR par le PS sous le regard complice du FDF et du CDH - Bruxelles-Bruxellons
 Bart De Wever - Formation du gouvernement  fédéral - "Moi, j'aime bien quand les partis francophones se disputent mais il faut quand même que je réconcilie le MR avec le CDH. Sinon, je ne serai jamais Premier Ministre" - Bruxelles-Bruxellons


Les conséquences ne se sont pas fait attendre côté flamand.
  • Sous la pression de leurs QG respectifs, l'open VLD et le CD&V, (deux partis de la coalition constituée à Bruxelles du côté flamand) manifestent aussitôt leur désapprobation en déclarant qu'ils refuseront de participer à un gouvernement dans lequel le FDF serait partie prenante : une première à Bruxelles où, depuis 25 ans, il n'y a jamais eu d'interférences entre les choix des deux groupes linguistiques. On pense à un blocage possible mais ce n'est finalement qu'un "coup de gueule pour marquer le coup". La tempête dans un verre d'eau se calme quelques jours plus tard...lorsqu'ils obtiennent la garantie formelle que le FDF ne mettra pas des bâtons dans les roues pour l'application de la 6ème réforme de l'Etat et...surtout...surtout...ne remettra pas en question la sur-représentativité flamande au sein du parlement et du gouvernement bruxellois (point qui figurait dans le programme du FDF)
  • Puisque le PS a l'outrecuidance de devancer la Flandre et de de former une bipartite excluant la droite en Wallonie,  dès le surlendemain, la N-VA et le CD&V annoncent également un préaccord de majorité "à deux" pour la formation de leur gouvernement régional. Une coalition bipartite "centre-droite" qui, contre toute attente, débarque aussi les libéraux flamands sur la plage de l'opposition (en compagnie du SP.A et de GROEN)...de quoi conforter la toute puissance de la N-VA au sein du futur gouvernement flamand. Soit très exactement ce que TOUS les présidents des partis francophones (y compris Paul Magnette et Benoît Lutgen) affirmaient vouloir éviter au lendemain des élections.
Coalitions de majorité - En donnant priorité à une bipartite de centre-gauche en Wallonie, le PS a permis à la NVA de convaincre le CD&V hésitant de faire une bipartite de centre droite en Flandre - Les libéraux sont rejetés sur la plage de l'opposition des deux côtés de la frontière linguistique  - Bruxelles-Bruxellons


Personne ne croit à la "gaffe politique" du trio ELIO-PAUL-LAURETTE réputés "fin stratèges". Force est de constater que quand il s'agit de conforter ses positions, la "machine de guerre" socialiste se montre toujours très efficace.
Au détriment d'une coalition qui apparaissait à la fois plus logique pour assurer une solution rapide au niveau fédéral  et plus équilibrée en fonction des votes exprimés par les citoyens, le PS a délibérément fait le choix de préserver "au plus vite" ses propres intérêts de parti.
En boutant le MR hors des coalitions avec l'appui d'un  CDH qui fait moins de la moitié de ses propres voix, il renforce sa propre importance au sein des majorité conclues quasi simultanément dans les deux Régions.
Voilà qui leur permettra de s'octroyer le plus de cabinets ministériels possibles au cas où le PS serait évincé du gouvernement fédéral...(Histoire de recycler Elio Di Rupo et Laurette Onkelinx ? Certains bruits de couloir parlent déjà d'eux pour les postes de Ministres-Présidents des deux gouvernements régionaux !).


Coalitions de majorité - Le CDH participera-t-il à la formation d'un gouvernement fédéral de centre-droite avec le MR et sans le PS ?  - Bruxelles-Bruxellons


Une stratégie efficace qui a un double objectif au niveau fédéral: 
Soit "coincer" le MR en le mettant dans la position de devoir aller seul au gouvernement fédéral avec la N-VA, le CD&V et l'OPEN VLD...ce qu'il ne fera probablement pas car cela le mettrait dans  une position pour le moins inconfortable...voire quasi suicidaire vis-à-vis des électeurs francophones.
Soit se rendre incontournable et bloquer la formation d'un gouvernement fédéral de centre droite sous l'égide de la N-VA. (PS + SP.A restent la "famille" politique la plus importante au niveau de la Chambre)
Puisque le CD&V sera d'office de la partie, l'équilibre politique voudrait que, côté francophone, le CDH y soit aussi. Scotché au PS dans les deux régions, les démocrates-humanistes sont ils encore réellement libre de faire ce choix ? Ont-ils tout simplement envie de rejoindre les libéraux et la N-VA ? Ont-ils un quelconque intérêt à se lancer dans cette aventure périlleuse sans le PS ? Ce qui est certain...c'est qu'ils détiennent la clef pour ouvrir ou fermer la porte.

En attendant, les partis libéraux des deux côtés de la frontière linguistique sont les "dindons de la farce" et ils ont un peu de mal à digérer ce "coup de force".
Le MR paye aussi le prix d'erreurs stratégiques à Bruxelles:
  • Ne pas avoir tendu la main au FDF en temps utile pour effacer les cicatrices d'un divorce houleux (notamment en leur transférant aussitôt la quote-part du financement public des partis auquel le FDF avait droit et qu'ils ont finalement été condamnés à payer par décision de justice...quelques semaines avant les élections). Il se murmure en coulisses qu'ils n'ont même pas pris la peine de nouer des contacts avec le FDF  au lendemain des élections. Si cette information est exacte (et elle n'a pas été démentie), c'est de l'inconscience pure et simple de la part de l'état-major du MR. (D'autant plus que les deux derniers sondages confirmaient la 3ème position du FDF)
  • Avoir joué "cavalier seul" contre le PS et le CDH  durant toute la campagne électorale. Sans laisser ne fut-ce qu'une porte entrouverte au CDH et au FDF, ils se sont complètement isolés sur la scène politique.
  • Avoir persisté dans l'illusion de pouvoir être le premier parti à Bruxelles sans l'appui de Didier Reynders et de Françoise Schepmans (tous deux absents de la liste pour le parlement régional). Même si Vincent De Wolf a remporté une inattendue 2ème place dans le top 10 des personnalités bruxelloises plébiscitées par les électeurs (qu'il doit certainement à une bonne campagne mais aussi au recul accidentel de Joëlle Milquet)...la seule autre personnalité MR présente n'apparaît que...de justesse...à la 10ème place. La "bataille des chefs" entre Didier Reynders et Vincent De Wolf et le "flou artistique" volontairement maintenu à propos de la personnalité qui prendrait la tête du gouvernement bruxellois, dans l'hypothèse d'une victoire des libéraux, n'ont guère arrangé les choses.

Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - Résultats des élections et nombre de sièges par partis politiques - Groupe nérlandophone - Bruxelles-Bruxellons
Le groupe linguistique néerlandophone se compose de 17 sièges de député(e)s au Parlement bruxellois : la majorité à constituer pour la formation du gouvernement doit donc disposer au minimum de 9 à 10 sièges.

Des résultats électoraux bien différents de ceux enregistrés en Flandre.

Avec 26,73 % des voix et 5 député(e)s élus (+ 1), l'Open VLD reste largement le premier parti flamand en Région bruxelloise.
SP.A. (- 1) et GROEN (+ 1) occupent les 2ème et 3ème places en nombre de votes mais à égalité avec la N-VA en nombre de sièges.
Quant au CD&V, il était en recul, perd un siège et se positionne derrière la N-VA 
Seul point commun : la N-VA progresse (+ 2) mais uniquement en siphonnant le réservoir électoral d'ultra-extrême-droite du parti indépendantiste VLAAMS BELANG (-2).
Parlement et gouvernement bruxellois 2014-2019 - Coalition de majorité dans le groupe néerlandophone pour la formation du gouvernement - Pré-accord OPEN VLD - SPA - CD&V - Bruxelles-Bruxellons

Les libéraux mènent  la danse dans le groupe néerlandophone du Parlement bruxellois et ils ont été les premiers à confirmer un accord de majorité avec le SP.A et le CD&V (tous deux en recul d'un siège)  en excluant GROEN (malgré son gain d'un siège).
S'attendant visiblement à une coalition similaire dans l'autre groupe (PS-MR-CDH = 48 sièges), l'OPEN VLD a privilégié un accord pragmatique avec les socialistes et les démocrates-chrétiens, parfaitement cohérent avec la disparition prévisible d'ECOLO côté francophone
Cette logique stratégique et symétrique  aurait permis  à la Région bruxellois de jouer un rôle de pivot politique entre la Flandre dite "de droite" et la Wallonie dite "de gauche" pour constituer une majorité au niveau fédéral et contourner éventuellement la N-VA...
Mais c'est loupé !
Sur scène, les partis-acteurs s'invectivent, abattent leurs cartes, avancent les pions, tirent les dés et tentent d'assembler les pièces d'un puzzle bien compliqué.
Dans la salle, les électeurs-spectateurs quelque peu désabusés n'applaudissent plus et attendent que le rideau tombe.
Qui a osé penser que la "particratie" prend le pas sur la démocratie ?
Qui a osé dire qu'on continue à creuser le fossé entre les citoyens et le monde politique ? 
Jipé

mardi 3 juin 2014

Parlement bruxellois 2014-2019 - Nos députés élus pour 5 ans


Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - Résultats des élections 2014 et nombre de sièges obtenus par partis politiques - Bruxelles-Bruxellons



Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - TOP 10 des député(e)s - Liste des nouveaux élus par partis - Résultats des élections 2014 - Bruxelles-Bruxellons
Parlement Région Bruxelles-Capitale 2014-2019 - TOP 10 des député(e)s - Liste des nouveaux élus par partis - Résultats des élections 2014 - Bruxelles-Bruxellons

Pour qui avons-nous voté ?
TOP 10 des voix de préférence pour nos député(e)s élu(e)s au Parlement bruxellois.

Parlement bruxellois 2014-2019 - TOP 3 - Tiercé gagnant des personnalités politiques bruxelloises ayant obtenu le plus de voix de préférence - Bruxelles-Bruxellons

Tiercé gagnant:
Il faut saluer l'impressionnant score personnel de Didier Gosuin (avec près de 23.000 votes nominatifs) mais également l'indice de popularité inattendu de Vincent De Wolf qui devance de peu Joëlle Milquet (approchant tous les deux les 20.000 votes nominatifs)


Parlement bruxellois 2014-2019 - TOP 6 - Absents du trio du tête, les élus socialistes occupent les trois places du TOP 6 - Bruxelles-Bruxellons
Même si le PS est en tête de ces élections 2014, il n'y a curieusement aucune personnalité socialiste présente dans le trio de tête.
Par contre, il squattent les trois places suivantes et dominent les autres partis avec pas moins de 4 élus classés dans le TOP 10 contre 2 pour le MR, 2 pour le FDF, 1 pour le CDH et 1 pour l'OPEN VLD.
Les deux ex-Ministres-Présidents PS occupent les 4ème et 5ème places avec un excellent score personnel de Rudi Vervoort  (16.742 voix) qui talonne de près le très populaire Charles Picqué (16.859 voix).


Parlement bruxellois 2014-2019 - Trois membres du gouvernement sortant dans le TOP 10 des personnalités politiques réélues au Parlement bruxellois - Bruxelles-Bruxellons

Il n'y a que trois membres du gouvernement bruxellois sortant dans ce TOP 10 : Rudi Vervoort (PS) , Richard Madrane (PS) et Guy Vanhengel (OPEN VLD)...
Une mention spéciale pour Guy Vanhengel  qui recueille 7.375 voix...soit, à lui tout seul, 13,8 % du total des votes validés pour les listes néerlandophones.
Si tous les ex-ministres et ex-secrétaires d'Etat ont bien été réélus au Parlement bruxellois (à l'exception de Céline Frémault qui se présentait sur la liste CDH au niveau fédéral), trois d'entre eux ne figurent même pas dans le TOP 50: Evelyne Huytebroeck (ECOLO), Brigitte Grouwels (CD&V) et Bruno De Lille (Groen) ont récoltés moins de 2.900 voix nominatives (sur 462.427 votes validés...)

TOP 20
Les 10 places suivantes sont majoritairement occupées par des élus du MR : Jacques Brotchi (11ème), Alain Destexhe (13ème), Corinne De Permentier (14ème), Armand De Decker (16ème), Alain Courtois (19ème), Gaëtan Van Goidsenhoven (20ème)
On y  retrouve aussi...
2 ECOLO: Zoé Genot (12ème) & Christos Doulkeridis (17ème)
1 CDH : Benoît Cerexhe (15ème)
1 PS: Catherine Moureaux (18ème)

TOP 50
PS: 21 / MR: 14 / CDH: 6 / FDF: 4 / ECOLO: 2 / OPEN VLD: 1 / PTB: 1

+ 1 candidate "outsider" incongrue du parti d'extrême-extrême-droite "Debout les Belges" créé par le pitoyable ex-député Laurent Louis (Son parti n'ayant obtenu aucun siège, elle n'a pas été élue mais a quand même réussi à récolter 3.328 voix nominatives)

Parlement régional bruxellois 2014-2019 - Nos député(e)s pour 5 ans - Bruxelles-Bruxellons

PARLEMENT REGIONAL BRUXELLOIS 2014-2019
(Elections 25 mai 2014)

Proportionnellement à la population et au nombre d'électeurs inscrits, nous avons beaucoup plus de députés au Parlement bruxellois que dans les Parlements wallons et flamands. En sachant qu'ils sont rémunérés par les citoyens-contribuables  il ne faut donc pas hésiter à contacter ceux et celles que nous avons élus pour leur faire part de nos observations, de nos opinions et de nos souhaits pour l'avenir de la Région.
  • Nombre d'électeurs inscrits : 584.310
  • Nombre d'électeurs ayant voté : 488.583
  • Nombre d'électeurs n'ayant pas voté : 95.727 (16,38%)
  • Nombre de votes validés : 462.427
  • Nombre de votes blancs ou nuls : 26.156
  • Nombre total de député(e)s élu(e)s : 89
  • Nombre de députées élues : 36 femmes pour 53 hommes (soit 40%)
  • Nombre de nouveaux députés : 35 sur 89 (54 réélus)

Parlement bruxellois 2014-2019 - Groupe francophone - Répartition des sièges par partis - Député(e)s élu(e)s  pour 5 ans - Bruxelles-Bruxellons


Liste des 72 député(e)s élu(e)s  dans le groupe francophone

Sur base des chiffres officiels du Ministère de Intérieur
Sur un total de 462.427 votes validés pour le Parlement bruxellois, 409.048 votes ont été attribués à des listes et candidats du groupe francophone (soit 88,46%)
Sur cette base, les bruxellois francophones ont donc UN député élu au Parlement pour 5.681 électeurs ayant valablement voté.
Par comparaison : au Parlement wallon (= 75 sièges), il y UN député élu pour 27.298 électeurs ayant valablement voté.
Si on interprète ces chiffres avec un peu d'humour, cela voudrait dire que sur le plan de la représentativité parlementaire, UN Bruxellois francophone vaut 4,80 Wallons ! Pour mettre tous les citoyens belges francophones à égalité de représentativité, le parlement wallon devrait donc être agrandi pour accueillir...360 sièges (?!)

PS (21) - Majorité
  1. Azzouzi Mohamed (réélu) 
  2. Carthé Michèle (en remplacement de Rudi Vervoort - TOP 10)
  3. Chahid Ridouhane (en remplacement de Fadila Laanan - TOP 10)
  4. Rachid Madrane (TOP 10 - Ex-Secrétaire d'Etat du gouvernement précédent)
  5. Close Philippe (réélu)
  6. Désir Caroline (réélue)
  7. Diallo Bea (réélue)
  8. El Ktibi Ahmed (réélu)
  9. El Yousfi Nadia (réélue)
  10. Emmery Isabelle (nouvelle élue)
  11. Ghyssels Marc-Jean (nouvel élu)
  12. Gjanaj Amet (nouvel élu)
  13. Ikazban Jamal (réélu)
  14. Jamoulle Véronique (nouvelle élue)
  15. Koyunku Hasan (nouvel élu)
  16. Moureaux Catherine (suppléante réélue - TOP 20)
  17. Ouriaghli Mohamed (réélu)
  18. Özkara Emin (réélu)
  19. Picqué Charles (réélu - TOP 10 - Président du Parlement bruxellois)
  20. Susskind Simone (nouvelle élue)
  21. Temiz Sevket (nouvel élu)

MR (18) - Opposition
  1. Bertieaux Françoise (réélue - TOP 10)
  2. Brotchi Jacques (réélu - Doyen des députés - 72 ans - TOP 20)
  3. Courtois Alain (nouvel élu - ex-sénateur fédéral - TOP 20)
  4. d'Ursel Anne Charlotte (réélue)
  5. de Clippele Olivier (réélu )
  6. De Decker Armand (nouvel élu - ex-sénateur fédéral - TOP 20)
  7. De Permentier Corinne (nouvelle élue - TOP 20)
  8. De Wolf Vincent (réélu - TOP 10) 
  9. Destexhe Alain (réélu - TOP 20)
  10. Dilliès Boris (nouvel élu)
  11. Draps Willem (réélu) 
  12. Dufourny Dominique (nouvelle élue) 
  13. Kanfaoui Abdallah (nouvel élu)
  14. Lemesre Marion (réélu) 
  15. Manzoor Zahoor Ellahi (nouvel élu)
  16. Rousseaux Jacqueline (réélue)
  17. Teitelbaum Viviane (réélue)
  18. Van Goidsenhoven Gaëtan (réélu - TOP 20)

FDF (12) - Majorité
  1. Bott Eric (nouvel élu) 
  2. Clerfayt Bernard (réélu - TOP 10) 
  3. Colson Michel (réélu)
  4. d'Ursel-de-Lobkowicz Barbara
  5. De Bock Emmanuel (réélu - Chef de groupe FDF)
  6. de Patoul Serge (réélu) 
  7. Loewenstein Marc (en remplacement de Cécile Jodogne)
  8. Maingain Fabian  (nouvel élu - Benjamin des députés - 28 ans)
  9. Maison Joëlle (nouvelle élue)
  10. Payfa Martine (réélue)
  11. Persoons Caroline (réélue)
  12. Sidibé Fatoumata (en remplacement de Didier Gosuin - TOP 10 avec le record de voix nominatives : 22.900)
  CDH (9) - Majorité
  1. Cerexhe Benoît (réélu - TOP 20)
  2. de Groote Julie (suppléante réélue)
  3. Doyen Hervé (en remplacement de Joëlle Milquet - nommée Ministre de l'Enseignement au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
  4. du Bus de Warnaffe André (réélu)
  5. El Khannouss Ahmed (réélu)
  6. Fassi-Fihri Hamza (réélu)
  7. Kompany Pierre (nouvel élu)
  8. Mampaka Mankamba Bertin (réélu)
  9. Ozdemir Mahinur (réélue)
ECOLO (8) - Opposition
  1. Delforge Céline (réélue) 
  2. Christos Doulkeridis (Réélu - TOP 20 - Ex-Secrétaire d'Etat du gouvernement précédent)
  3. Durant Isabelle (nouvelle élue - ex-députée européenne)
  4. Genot Zoé (nouvelle élue - ex-députée fédérale - TOP 20)
  5. Maron Alain (réélu)
  6. Pinxteren Arnaud (réélu) 
  7. Evelyne Huytebroeck (Réélue - Ex-Ministre du gouvernement précédent)
  8. Trachte Barbara (réélue)
PTB+PVDA-GO (4) - Opposition
  1. El Bakri Mathilde (nouvelle élue)
  2. Geraerts Claire (nouvelle élue)
  3. Handichi Youssef (nouvel élu)
  4. Verbauwheden Michaël (nouvel élu)

Parlement bruxellois 2014-2019 - Groupe néerlandophone - Répartition des sièges par partis - Député(e)s élu(e)s  pour 5 ans - Bruxelles-Bruxellons

Parlement bruxellois 2014-2019 - Groupe néerlandophone - Nouvelle coalition de majorité 2014-2019 - Bruxelles-Bruxellons

Liste des 17 député(e)s élu(e)s dans le groupe linguistique néerlandophone:

Sur base des chiffres officiels du Ministère de l'Intérieur
Sur un total de 462.427 votes validés pour le  Parlement bruxellois, 53.379 votes ont étés attribués à des listes et candidats du groupe linguistique néerlandophone (soit 11,54%)
Sur cette base, les bruxellois néerlandophones ont donc UN député élu au Parlement pour 3.139 électeurs ayant valablement voté.
Par comparaison: au Parlement flamand (= 124 sièges), il y a UN député élu pour 33.890 électeurs ayant valablement voté.
Si on interprète ces chiffres avec un peu d'humour, cela voudrait dire que sur le plan de la représentativité parlementaire, UN Bruxellois néerlandophone vaut 10,80 Flamands ! Pour mettre tous les citoyens belges néerlandophones à égalité de représentativité, le parlement flamand devrait donc être  agrandi pour accueillir...1.339 sièges (?!)
OPEN VLD (5)  - Majorité
  1. Ampe Els (réélue) 
  2. Coppens René  (ancien suppléant réélu) 
  3. Cornelis Stefan (nouvel élu)
  4. Dejonghe Carla (réélue)
  5. Zamouri Khadija (en remplacement de Guy Vanhengel - TOP 10)

SP.A (3) - Majorité
  1. Ahidar Fouad (réélu)
  2. Roex Elke (réélu)
  3. Jef Van Damme  (en remplacement Pascal Smet)
GROEN (3) - Opposition
  1. Maes Annemie (réélue)
  2. Bruno De Lille (Réélu - Ex-
  3. Verstraete Arnaud (nouvel élu)
N-VA (3) - Opposition
  1. Dhaene Liesbet (nouvelle élue)
  2. Van Achter Cieltje (nouvelle élue avec à peine 500 voix nominatives)
  3. Van Den Driescche Johan (nouvel élu) 
CD&V (2) - Majorité
  1. Delva Paul (réélu) 
  2. Riga Vincent (en remplacement de Brigitte Grouwels - Ex-Ministre du gouvernement précédent devenue Sénatrice cooptée)
VLAAMS BELANG (1) - Opposition
  1. Lootens-Stael Dominiek (réélu)